mercredi 29 février 2012

Je ne vous ai pas encore parlé du système universitaire néo-zélandais ! Et pourtant, mes cours ont bien commencé depuis 3 jours !



Comme je vous l'ai déjà dit, nous sommes 39.000 étudiants sur le campus. Autant dire que c'est une vraie fourmilière (il faut absolument que je vous fasse une photo des étudiants qui traversent chaque matin la rue [car les Néo-Zélandais sont très disciplinés et ne traversent que lorsque le bonhomme vert l'indique] la densité est tellement impressionnante...).
Contrairement à la France, la très grande majorité des lycéens vont ensuite à l'université (ils n'ont pas le choix comme nous des prépas, IUT, BTS, écoles...) où ils peuvent choisir leurs cours. Ils doivent avoir une major (une matière phare) mais peuvent très bien étudier l'informatique et l'espagnol ! Chaque semestre, les étudiants doivent choisir 4 à 5 cours (seulement !) ce qui représente une quinzaine d'heures de cours (très soft !). Pour cela, il faut s'inscrire sur internet et faire soi-même son emploi du temps (si certains cours se surperposent, impossible de s'inscrire) : j'ai dû passer des heures et des heures sur ce fichu logiciel... Certains cours nécessitent que vous ayez validé d'autres cours auparavant (je vous épargne les détails, mais c'est seulement pour vous faire partager la galère de ces derniers jours). Ce que j'oublie de préciser, c'est que les étudiants paient des droits universitaires en fonction des cours qu'ils prennent (environ 3.000€ par an, ce qui paraît extrêmement élevé, pour nous Français, mais est très abordable pour les Américains ou les Anglais !). Je crois qu'on peut crier haut et fort "Cocorico" car je pense que nous sommes un des seuls pays où les études sont si peu chères ! A chaque fois que je parle des droits universitaires que je paie (400€ avec la sécurité sociale), les étudiants, de tout pays qu'ils soient, me regardent effarés ! Et quand je leur dis que je reçois des APL, ils veulent tous avoir la nationalité française... Fin de la parenthèse financière et du chauvinisme, mais cette photo prise ce matin est parlante !


4 à 5 cours par semaine donc, mais beaucoup de travail personnel. Sur les programmes, il est écrit que chaque classe nécessite une dizaine d'heures de travail personnel en dehors des cours. A chaque cours, les profs nous donnent de nombreuses lectures à faire. Ce qui nous amène à parler des "textbooks", soit les polycopiés et livres que nous devons acheter pour nos cours. En bonne Française que je suis, j'étais déjà étonnée qu'on ait à payer les polycopiés. En France, c'est gratuit ! Les profs les distribuent à chaque fin de cours. Ici, ils sont seulement disponibles à la librairie du campus, et valent entre 15 et $25 (soit une quinzaine d'euros en moyenne). Et ensuite, le moment où vous devez acheter vos livres. Encore très naïve, je pensais m'en sortir au grand maximum pour 30€ chaque livre. La blague ! Ici, les livres frôlent tous les $130 (80€)... Moins chers qu'aux USA parait-il (sont fous ces Américains...). Vous pensez bien que ces dépenses n'étaient pas prévues au programme. Système D. Amazon. Ah, mais non, Amazon ne livre pas en NZ (c'est fou, non ?). Antonia me met sur la piste de TradeMe, le Bon Coin made in NZ. Je trouve donc mes livres pour $90 en tout, soit une économie de moitié. Pas peu fière de moi (enfin, je ne les ai pas encore reçus en attendant...)

La magnifique librairie du campus (ils se font des c..... en or faut dire !)

Allie et les piles de polycop de la librairie !

Pour ce qui est des cours à proprement parler, nous avons pour chaque matière, chaque semaine, 2 heures de cours magistraux (on frôle souvent les 300 étudiants) et 1 heure de cours en petit groupe (je n'en ai pas encore eu). Les profs sont pour la plupart hyper passionnés, très disponibles et très pédagogues (powerpoint hyper détaillé, débit de paroles assez lent...). Chaque professeur détermine la manière dont il veut nous évaluer. La plupart font des tests surprises pendant l'année, nous demandent de faire un travail en groupe et de leur rendre 2 dissertations + un examen final en fin de semestre. Autant dire qu'on ne se tourne pas les pouces !!

Pour ma part, je lutte actuellement pour rejoindre le cours de marketing où il n'y a plus de place (la faute à ce fichu logiciel). Sinon, j'ai pris "communication interculturelle", "management éthique et durable" et "les médias et la société de l'information". Chouette programme non ?

mardi 28 février 2012

Je sors à l'instant de mon cours de communication interculturelle, où la prof nous a diffusé ce film, pour nous faire comprendre la notion de "culture"... Un bon résumé de ce que j'ai pu découvrir et vous dire de la Nouvelle-Zélande jusque là (désolée pour les non anglophones, c'est en anglais, mais les images parlent d'elles-mêmes je pense).


dimanche 26 février 2012

Let's talk about my awesome roommates (parlons de mes super colocs !). 
Petit article de présentation de ceux avec qui je vais vivre ces 4 prochains mois, et disons que je ne pouvais pas mieux tomber. 

 
La première avec qui j'ai sympathisé : Allie. Elle a débarqué le lendemain de mon arrivée, et nous sommes un peu comme les 2 doigts de la main. Elle est étudiante en histoire, et son ambition est d'américaniser le monde haha (en nous apprenant à jouer au beerpong notamment, où nous la battons régulièrement cf dernière photo de cet article).

2ème débarquée, Antonia. Originaire de Wellington (capitale au sud de la NZ), elle nous permet d'apprendre les us et coutumes locales, même si elle connaît Auckland aussi peu que nous. C'est notre kiwi à nous :) Elle étudie l'urbanisme.

3ème, Mike ! Il fallait bien un peu de testostérones par ici. Mike est anglais et en bon gentleman british qu'il est, il nous fait des pancakes le dimanche matin :) Si j'ai bien compris (car l'accent british est terrible !) il étudie la biologie.

4ème et dernier, David. Cet énergumène tout droit débarqué d'Allemagne m'est d'un grand secours. Non par parce qu'il parle français (quoi qu'il sache dire pas mal de choses, contrairement à moi en allemand) mais parce que je me sens moins seule avec ces 3 colocs bilingues et leurs différents accents (ceux du Commonwealth comme on dit). Il est donc mon allié européen haha. Et est étudiant en école de commerce.

Allez, je ne vais pas vous le cacher, on rigole bien à la coloc !

Décoration de l'appart aux couleurs de nos pays

Du fromage, et voilà l'effet que ça provoque !
Auckland Domain, un magnifique parc sous un grand soleil dimanche
 
L'alliance franco-allemande victorieuse contre le Commonwealth au beer pong



vendredi 24 février 2012

Aujourd'hui, on va parler mode ! Ou plutôt, on ne va pas en parler. Ou en tout cas pas dans les termes que vous connaissez, car ici, la manière de s'habiller est bien différente de la nôtre : le confort prévaut, et c'est plutôt une bonne chose !

Parlons d'abord d'une coutume bien néozélandaise : les gens vont nus pieds (pas sûre de l'orthographe, Elise, pas taper). Oui oui ce n'est pas qu'une légende, de nombreuses personnes se promènent sans chaussure. Pourquoi, cela reste un mystère (peut être encore une histoire de confort, mais quand il fait 25°C en plein soleil, je n'ai pas envie de pauser ne serait-ce qu'un orteil sur le goudron brûlant !)...


Ceux qui ne sont pas aussi extrémistes portent des tongs (flip flops en anglais, j'adore ce mot). Vous savez, les tongs basiques que vous mettez pour aller à la plage (genre Havainas). Et bien ici, tout le monde porte ça, pour aller au boulot comme à la fac. Coolos je vous ai dit !

Ensuite, niveau habillement, c'est très simple : la grande majorité des personnes (filles comme garçons) portent des shorts et des tee-shirts très basiques. Pas de chichi, peu de maquillage, peu de bijoux. Du coup, vous pouvez vous imaginer le choc pour moi : au CELSA, chaque jour est un véritable défilé (j'exagère à peine). Sacs de marque, vêtements originaux, chaussures à talons et tout le tralala. Autant vous dire qu'ici, je me sens bien. Et mets seulement 30 secondes à choisir mes fringues le matin (gros gain de temps).

Mais attention, le soir, c'est différent. Lorsqu'on sort, il faut être sur son 31. Enfin, quand je dis 31, ce n'est pas vraiment adapté. Car ce qu'on peut appeler "être classe" en France, n'existe pas vraiment ici. C'est plutôt à qui aura la jupe la plus courte et les plus hauts talons aiguilles. Vous pouvez imaginer le choc le premier soir où je suis sortie ! L'impression d'avoir changer de pays en quelques heures. En parlant avec ma coloc Néozélandaise, j'ai compris que les premières années de fac sont assez épiques ici... L'alcool coule à flot et les filles sont assez libérées... ce qui explique la petitesse de leurs vêtements nocturnes. 


La photo n'est pas de moi, mais elle représente assez bien ce que j'ai vu !

La différence entre le jour et la nuit est édifiante donc : relax la journée, les étudiants sont habillés comme nous le serions en vacances ; et le soir, ces jeunes si tranquilles et sympathiques deviennent déchaînés. Le mercredi, jour des soirées étudiantes, tout le monde sort et les rues sont métamorphosées : tout le monde crie, rigole, hurle... Mais que fait la police ?...

jeudi 23 février 2012

A l'euphorie de la découverte d'une ville exotique qui m'ouvre à tous les possibles, succède le sentiment de solitude et le désarroi devant tant de nouveautés. Un état d'esprit étrange m'a envahi il y a quelques jours : tout d'un coup, j'ai réalisé que je n'avais aucun repère ici. Personne, pas un lieu, rien. Que du nouveau. Ce qui semblait attirant et qui justifiait mon voyage devient un problème, une montagne infranchissable. La langue que j'aime tant et que je pensais plutôt maîtrisée m'échappe. Les présentations, toujours les mêmes et aisées à comprendre se muent en soirée où mes colocataires y vont chacun de leurs anecdotes, dans des anglais certes différents mais compréhensibles par chacun et même amusants par leurs différences. Se dessine alors comme une barrière, un écart entre eux et moi. Les natifs, les anglophones. Et moi. Moi seule. Moi qui broie du noir face à cette difficulté que j'ai à m'exprimer comme je le voudrais. Moi qui me sens comme un enfant, qui n'arrive pas à m'exprimer correctement, ou tout du moins avec un vocabulaire limité à des idées bateau et à des phrases laborieuses pour des choses pourtant simples... Une barrière invisible se creuse. Mon cerveau décroche devant tant de mots inconnus, d'accents incroyables. Regard dans le vague. Je ne suis plus là. J'entends un brouhaha seulement.
Évidemment, ce sentiment est passager. Il est exagéré alors que mes colocataires sont attentifs et patients.
Beaucoup le savent, mon moral est comparable au temps : et hier, c'était gris et pluvieux. Il sera meilleur dès aujourd'hui c'est sûr. Mais tout de même, ce sentiment existe. L'impuissance se fait ressentir. Il fallait la capter. Je l'ai fait. Et espère ne plus avoir à l'affronter...

mercredi 22 février 2012

Après la frénésie des précédents jours, suite à mon arrivée et donc à la découverte d'un nouvel environnement je sais que vous êtes déçus de vous connecter chaque heure et de ne voir aucun nouvel article. Vous êtes déprimés à cause de moi, j'en suis confuse !


La première raison réside logiquement dans le fait qu'on ne s'étonne qu'une fois d'un lieu, ou tout du moins, les premières impressions sont plus faciles à écrire que celles après coup. Et la seconde : je dois absolument rendre un travail personnel très bientôt (un travail pour la Junior Entreprise, qui me prend pas mal de temps et qui me permettra de mettre de l'argent de côté pour notre futur tour de la NZ avec Flo). Promis, je reviens très vite pour vous raconter mon quotidien (1ère fois au cinéma, les repas, l'ambiance sur le campus, les cours, mes colocs...).

A très vite, See you!

lundi 20 février 2012

Je vais vous parler du paradoxe de la météo (oui, quelquefois, j'ai des conversations de retraitée... [cf le dernier Bref]...) 
 Je ne vous cache pas que depuis que je suis là, je suis gâtée : grand soleil et ciel très souvent dégagé. 23°C environ, mais bien plus ressenti car il y a très peu de vent. Et surtout, surtout, ici on ne bronze pas, on cuit (et c'est ma nouvelle roommate, Antonia, néozélandaise originaire de Wellington [la capitale si vous avez bien suivi] qui le dit). Selon mon guide, cela s'expliquerait par un trou dans la couche d'ozone (aussi présent au Chili et en Australie). Etrange... Du coup, beaucoup de gens ici ont le nez rouge (pas de Bozzo Emma ;) et moi, eh bien j'ai des pieds zébrés grâce à mes sandales... 

Mis à part le soleil qui tape dur, il faut noter les changements soudains de temps. Du grand soleil dégagé, on peut passer en quelques minutes à un ciel gris et à un vent froid. Sans compter les moments où il pleut ET fait soleil... d'où cette photo qui peut paraître pure fiction, mais je vous jure qu'il pleuvait à cet instant précis !



Et on nous a également expliqué qu'à partir d'avril, c'est le déluge automnal... Auckland l'ensoleillée se transformerait en Londres la pluvieuse. Hm.

Bref, tout ça n'est que pur blablatage mais en somme le climat ici est extrêmement bizarre, odd, weird, strange (ils ont combien de mots pour dire ça en anglais ?!)...

PS : 1er Français rencontré sur ce même banc. Arthur, ingénieur. 5 minutes de discussion, mais pas une grande envie de le revoir. Les étudiants étrangers et néozélandais sont bien plus intéressants ;)
Et 1er film dans une salle néozélandaise ce soir !

dimanche 19 février 2012

Premier jour de ce qu'on appelle ici "the orientation week" (semaine d'intégration). C'est le moment de rencontrer de nouvelles personnes et de tisser les premiers liens. Et je n'ai pas été déçue !
Enfin, avant cela, il faut quand même spécifier qu'à 6h15, le staff d'intégration a eu la bonne idée d'allumer la sono pour nous réveiller avec de la musique pop... haha, l'ambiance est déjà là !

A 10h, direction la Business School pour une présentation spéciale étudiants étrangers. En bonne française venant d'une école de 400 étudiants, je m'attendais à voir une cinquantaine de personnes. Mais nous étions des centaines ! Après réflexion, le ratio est assez bas quand on sait que l'université compte 40.000 étudiants !!!!  
Pour nous souhaiter la bienvenue, des danses et chants maoris étaient au programme (avec le fameux haka évidemment... tellement impressionnant ! Ca vous calme une foule d'étrangers).



(Impossible de mettre la 2ème vidéo, qui ressemble plus au haka qu'on connaît des All Blacks. Je vous mets un lien vers la vidéo Facebook en espérant que cela fonctionne même pour les gens qui n'ont pas Facebook : http://www.facebook.com/video/video.php?v=3127671345006&notif_t=video_processed)

Un "morning tea" nous a ensuite été offert, le temps de faire connaissance avec quelques autres étudiants. Et Allie qui se targuait de n'avoir croisé aucun Américain a été servie : ils en étaient tous ! Evidemment, les USA sont aussi grands que l'Europe, donc autant dire que c'est logique... mais c'était incroyable. Et tous viennent en groupe de leur université d'origine, contrairement à Allie ou moi. Pour ma part, je n'ai croisé aucun Français (à part une fille du staff qui m'a clairement snobbé après avoir su d'où je venais) mais d'autres étudiants m'ont dit qu'ils en avaient croisé !

La présentation en amphi a ensuite été brève et incroyablement interactive par rapport à ce qu'on peut avoir en France. L'administration paraît tellement plus sympa et disponible...

L'après-midi, une course d'orientation dans la ville était organisée. L'occasion là encore, de découvrir de superbes endroits et de faire connaissance avec d'autres étudiants. Dans mon équipe : Allie, Mark from Denver - USA et Ada from Norway (Norvège) !




samedi 18 février 2012

Le premier jour dans un pays qu'on ne connaît pas, c'est indescriptible : on s'étonne de tout, et surtout de voir des choses qui nous rappellent notre propre pays (cf ma réaction stupide ["wow, great!"] en voyant des drapeaux français dans un resto appelé "l'assiette"...). 
Les odeurs, la façon dont les gens s'habillent, les architectures, les enseignes, les articles vendus en supermarché : tout est observé, disséqué. Alors oui, la Nouvelle-Zélande est différente de notre chère France. Elle est "cosmopolite" en fait. A la croisée de plusieurs cultures, elle est étonnante et diverse. L'architecture par exemple : même si je ne m'y connais pas trop, on ressent plusieurs influences : les rares bâtiments traditionnels Maori côtoient des buildings façon asiatique, avec leurs toits caractéristiques, les anciennes maisons plutôt style colonial britannique sont proches des nouvelles tours vitrées, propres à toute mégalopole... Toutes ces influences se retrouvent sur le campus où l'hétérogénéité est de mise. Les bâtiments ultra récents et vitrés de la Business School sont à quelques mètres d'une maison maori traditionnelle (qui abrite les études sur le Pacifique) elle-même en face de petites maisons style coloniales qui sont les locaux de la fac d'histoire ! Un mélange extrêmement désorientant pour des étudiants chinois ou indien avec qui j'ai sympathisés (là-bas, leurs universités sont des énormes bâtiments côte à côte), mais très intéressants pour des Français ou Américains (ma roommate Allie [très sympa by the way] était autant fascinée que moi).




Pour ce qui est de la nourriture, j'ai testé les fameux fish and chips ! Et bien c'était BON :) Mon estomac a lui, beaucoup moins aimé, mais je ne m'avoue pas vaincue, car ici, on en mange beaucoup. Par contre, l'odeur d'huile dans les rues est assez désagréable... on ne peut pas tout avoir !



Et finalement, Sudhi (un doctorant indien qui nous a servi de guide aujourd'hui) nous a emmenées à Devonport. Situé à une vingtaine de minutes d'Auckland en ferry, ce port est très chic avec ses villas historiques. Nous avons affronté sous un soleil de plomb le Mount Victoria, mais la vue en valait la chandelle !







Un premier jour riche en découvertes !...


Le décalage horaire se fait ressentir, une bonne nuit et je vous raconte mon premier jour de cours demain 

Un voyage sans encombre, bien qu'un peu long. Des voisins de vol très sympathiques, plusieurs heures de sommeil à mon actif, et une arrivée sous un grand soleil et une bonne vingtaine de degrés à Auckland.



Un logement un peu exigu et vide pour le moment, mais j'attends les 4 autres roommates !



Un campus également peu animé, mais la pré-rentrée de lundi devrait arranger les choses. Le cadre est en tout cas au-delà de mes espérances !





jeudi 16 février 2012

See you la France et sa neige ;)

 
Hello le soleil d'Auckland (pictures very soon ;))

mardi 14 février 2012

La Nouvelle-Zélande, côté économie, qu’est-ce que ça donne ? 
Un court résumé, qui me fait dire que la Nouvelle-Zélande est définitivement un pays fait pour moi !


Autant vous le dire dès le départ : la Nouvelle-Zélande est un petit pays certes, mais il est surtout pionnier en matière sociale, politique et environnementale ! Découvert il y a seulement 400 ans par les colons britanniques, ce pays également très jeune peut être un modèle sur de nombreux plans. Quelques exemples révélateurs :
- 1er à donner le droit de vote aux femmes
- 1er à accorder la journée de travail de 8h
- 1er à bannir le nucléaire

Alors c’est parti pour un petit tour des bonnes pratiques néozélandaises !


Commençons d’abord avec l’environnement



La Nouvelle-Zélande est connue pour être un pays très vert. Pour preuve, 73% de l'électricité est produite par les énergies renouvelables (et le gouvernement vise les 90% d'ici 15 ans). Evidemment, la NZ peut être jalousée car c’est grâce à sa grande activité volcanique et à ses nombreuses rivières qu’elle parvient à ses 73% : la géothermie et les barrages sont énormément utilisés pour produire cette électricité.
Depuis les années 80 et notamment avec le fameux Rainbow Warrior, la Nouvelle-Zélande a été le premier pays à se dénuclariser ! Une initiative avant-gardiste, mais importante quand on sait que le pays est située sur deux plaques tectoniques et donc menacées par de nombreux séismes (CQFD : comme le Japon...)
Ajoutons à cela qu’1/3 du pays est composé de parcs régionaux protégés !


Pour ce qui est de l’agriculture, nous avons de quoi nous inspirer !

2/3 du pays est composé de terres agricoles qui assurent (attention, chiffres incroyables mais vrais) 1/3 de la production de lait mondiale, et la moitié de la production de beurre ! Même chiffres pour l’agneau et le bœuf ! 
Ce qui finit de m’achever : les agriculteurs ne perçoivent aucune aide de l’Etat. Vous avez bien lu ! Aucune ! Elles ont été supprimées depuis bientôt 25 ans alors qu'elles représentaient 40% de leurs revenus de l'époque. De nombreuses manifestations ont eu lieu, les agriculteurs s'attendant à ce que 10% des fermes mettent la clé sous la porte. Le gouvernement n'a pas fléchi et seulement 1% des fermes ont disparu.
Depuis, les agriculteurs ont trouvé un nouvel équilibre en se réunissant en énormes coopératives dont ils sont les seuls actionnaires. Pour rien au monde ils ne reviendraient en arrière : l’agriculture est devenue ultra compétitive et les exportations grandissantes. La clé de ce succès : des salaires assez bas, une météo très favorable (très tempéré, pas besoin d’abri pour les bêtes ni de foin car l’herbe est toujours verte) et de gros investissements dans des machines ultra innovantes.


C’est donc sur deux créneaux que la NZ est imbattable : l’agriculture et le tourisme vert ! 
Ce qui présage un séjour heureux : des produits laitiers et des sensations pures dans de somptueux paysages  (je ne pouvais pas m'empêcher de la faire... d'autant que le slogan de la NZ est : "100% pure"...)



Prochain article : la culture néo-zélandaise, avec l'intégration des Maoris et la culture du rugby !

Et pour ceux que ça intéresse, un très très bon reportage d'où j'ai tiré tous les chiffres : "Nouvelle-Zélande, le dernier paradis ?"

dimanche 12 février 2012

J-4 et ma mère qui me demande : tu as combien d'heures de vol ? et tu arrives à quelle heure ? et tu fais combien d'heures d'escale ? et ... ?
Du coup, c'est parti pour prendre les billets et compter minutieusement les heures de vol (car sur le billet, ce sont les heures locales affichées alors avec les fuseaux horaires, autant dire que c'est la galère...). Je vous épargne les détails, et vous livre le compte-rendu final : 29h de vol, 18.600 km à parcourir.
Alors si vous voulez avoir une petite pensée pour moi, je pars exactement jeudi à 21h05 et arrive à Auckland samedi 14h heure locale (donc 2h du mat pour vous, idéal pour penser à moi)... 
Le plus dur dans ce voyage : la 1ère escale à Dubaï car pour moi, il sera 3h du matin quand je devrai sortir de l'avion et attendre 4h le prochain vol...

Allez, je vais préparer mes bas de contention ;)


mardi 7 février 2012

Parce que J-9, le stress commence à monter, et cette sournoise envie de crier aux gens qui me disent "Wahou, la Nouvelle-Zélande ? Quelle chance !" : "Noooon, je n'ai plus envie. En fait."
Car à si peu de jours du grand départ, la joie et la naïveté de vouloir découvrir l'inconnu, à l'autre bout de la planète, laisse place à l'appréhension d'affronter cet même inconnu. Et malgré des amies déjà à l'étranger, qui n'ont pas honte de nous infliger des photos d'île paradisiaque et de big parties, j'ai quand même cette peur incontrôlable et ridicule de me dire que je ne me ferai peut-être pas d'amis, que je m'ennuierai sans doute, et que je ne comprendrai rien aux cours...
Dans ce contexte (de crise), le premier article servira à encenser la Nouvelle-Zélande. Oui, je suis impartiale, je ne vous ai pas dit ? ;)



Allez, c'est parti pour la Nouvelle-Zélande, en quelques chiffres et images !

 - Pour les nuls en géo, la NZ, c'est là ! L'exact opposé de la France et donc, 12 heures de décalage ! (autant dire que je n'aurais pas pu trouver plus loin...).

La NZ, c'est 2 îles. Et comme on est de l'autre côté de l'équateur, il fait plus chaud au Nord qu'au Sud (évidemment...).



Les 2 plus grosses villes se trouvent sur celle du Nord :
> Auckland, au Nord de l'île, où je vais séjourner (1,3 millions d'habitants soit 1/4 de la population néo-zélandaise = en gros, c'est le nombre d'habitants du Grand Lyon)


> Wellington, au Sud de l'île, qui est la capitale de la NZ mais qui est également bien plus petite (180.000 habitants = St Etienne)

La Nouvelle-Zélande, c'est 270.000 km² de terre, soit un peu moins que la superficie de l'Italie.


Niveau météo, c'est tempéré : il y a des saisons comme en France, mais beaucoup moins tranchées : 25°C max en été, et 10°C en hiver (on parle d'Auckland, car au sud, c'est beaucoup plus froid, d'autant que c'est montagneux).
Enfin ce qu'il faut surtout retenir c'est qu'en ce moment, c'est l'été, et donc que je vais apprécier en atterrissant les 20°C haha.

On ne peut par parle de la NZ sans parler du peuple d'origine : les Maoris. Très reconnus pour leur art, ils sont 600.000 soit 15% de la population. Contrairement à l'Australie où les Aborigènes ont été reconnus très tard, l’État néo-zélandais a pris conscience, après les émeutes des années 1970, de l’importance de la sauvegarde de la langue et de la culture maories dont nombre de Néo-Zélandais sont fiers. Les Maoris sont donc respectés et très aidés par le gouvernement, avec une politique de discrimination positive (notamment à l'université).
Quelques images de l'art Maori, découvert au Quai Branly :

Les maisons traditionnelles
Le drapeau maori

En Maori "Nouvelle Zélande" se dit "Aotearoa". Joli non ?

Parler d'un pays inconnu sans évoquer ses spécialités culinaires serait pêché ! 
La NZ ayant été colonisée par la Grande-Bretagne comme chacun sait, on y mange beaucoup de fish and chips (du poisson frit et des frites), de meat pie (tartes à la viande) et de pudding. Trèèès léger ! 
Et puis la NZ est aussi le pays des moutons (47 millions... pour 4 millions d'habitants...) donc on en mange beaucoup (dans l'ensemble, ils sont très friands de viande), avec des mélanges sucrés salés assez improbables : "agneau du pays à la menthe et à la sauce Worcestershire, agneau au kiwi et au camembert, cœurs de côtelettes à la gelée de groseille"... 
On n'oublie pas le poisson et les fruits de mer, car la mer n'est jamais loin.
Et au niveau des spécialités étranges, c'est le Vegemite et la Marmite qui remportent haut la main le concours des trucs incroyables : pâtes à tartiner très salées à base d’extraits de levure (récupérés à l’origine dans les déchets des brasseries de bière…) et d’arômes de légumes (ça me laisse pantoise, il va falloir goûter !). 


Il est écrit que les Néo-zélandais consomment des "produits laitiers réputés" : halleluiaaaah ! A moi le fromage (en revanche, oublions le bon pain) et les glaces au bord de la plage, hihaaaa.



Et sans oublier la pavlova (aussi appelée "pav"), une meringue garnie de crème et de fruits frais ! Miaaam !


Le tout arrosé d'un bon petit vin, car la Nouvelle-Zélande fait de très bons sauvignon blanc (from Malborough) ou de délicieux chardonnay (from Hawkes Bay).

Malborough, au nord de l'ile du sud


Bon, retournons à nos moutons (mouhaha) car c'est pas l'tout, mais y a encore un sacré nombre de trucs avant les 26 heures de vol pour aller "down under" ;)




Sources : Wikipédia
              le site extra www.frogs-in-nz.com
              http://vivrealetranger.studyrama.com/article.php3?id_article=1517